
James Bond est de retour dans nos salles obscures depuis ce vendredi pour le 22ème opus des aventures du plus célèbre sujet de sa majesté...
Ce nouveau James Bond n'est pas du genre à faire dans la dentelle et la mièvrerie. Dès les premières images, le ton est donné : pas de pré générique à rallonge comme par le passé, installant l'univers 007 et servant de prélude à l'histoire à venir. Ce film là est à l'image du nouvel interprète de James Bond : Pressé, brut et sombre. L'histoire commence dans un fracas de tôles froissées, accélérations, courses poursuites et mitrailles...
La raison à tout cela semble toute simple : le film est le premier James Bond qui fait directement référence à l'opus précédent. Le point de départ de "Quantum Of Solace" est ainsi la poursuite de l'histoire de 007 et de Vesper dans "Casino Royale" (2006). Je ne peux d'ailleurs que vous conseiller de revoir l'épisode précédent avant de vous rendre en salle...
Dans ce nouvel opus, James Bond cherche à se faire vengeance. Le titre "Quantum Of Solace" serait tiré d'une nouvelle de Ian Fleming. "Quantum" signifie quantité et "Solace" réconfort. En somme "Quantum Of Solace" signifie qu'une "relation ne peut être sauvée que si la confiance est restaurée". C'est bien la problématique de ce nouveau volet où James Bond se méfie de tous. Pris dans un labyrinthe de traîtrises et de meurtres, il essaie de garder de l'avance même sur M et ses services.
Son périple l'amène aussi bien en Italie, qu'en Autriche, Russie, ou Amérique du Sud, (les univers sont somptueux, mais on à à peine le temps d'en profiter que l'avion de James est déja reparti -est-il attent du syndrôme Sarkozy, lui aussi ?). Ainsi, aux quatre coins du monde, il fait face à Dominic Green, membre d'une mystérieuse organisation et homme d'affaire sans pitié voulant contrôler les ressources naturelles (très très bien interprété par un Mathieu AMALRIC, cynique au possible).
Même si chaque nouvel épisode nous éloigne un peu plus de l'univers du James Bond sophistiqué et ultra-gadgetisé de Pierce Brossman (au risque de banaliser le personnage), ce nouveau "007" gagne en humanité ce qu'il perd en paillettes et en glamour. Heureusement qu'il ne se départit quand même pas totalement de son humour so british. Mais je parie quand même que Sean Connery, Roger Moore et leurs fans n'y retrouveront pas totalement leur compte... Très peu de scènes de galipettes (une seule, et vraiment c'est pour dire - petit coup vite fait... sûrement bien fait d'ailleurs, à voir la tête de la belle...). Mais James n'est pas vraiment attiré par la gaudriole dans cet épisode, tout concentré qu'il est sur la vengeance qu'il a a mener. C'est pour dire, il ne prend même pas le temps de sortir sa panoplie de gadgets habituels (Les scénaristes ont du avoir du mal à trouver un remplaçant digne de ce nom à Q).
il s'agit là en tout cas d'un film d'action de très bon niveau même s'il ne surpasse pas l'épisode précédent Casino Royale.
En résumé, un Bond très atypique donc (et qui se termine très symboliquement en ouvrant la voie au retour d'un Bond plus classique) qui prendra sans doute un certain temps à être apprécié à sa juste valeur, comme ce fût le cas de ses glorieux ainés.
Allez, en note, je lui mets


Et vous, qu'en avez vous pensé de ce nouveau James Bond ?
Plus d'infos ici

Et les très belles bandes annonces ici


Et simplement pour le plaisir, quelques infos sur la sublime James bond Girl Olga Kurylenko (Comme dirait Jimou : "tu es encore tombé amoureux de ses jambes"


(que les scénaristes ont même pensé à doter dans le film d'un cerveau - rare pour une James Bond Girl - et d'un sérieux carafon), ici

Et même que des fois, elle fait un peu sa méchante, mais elle est super belle quand même... genre là :

