PASTORIUS A MORT

Ce n'est pas dans l'actualité, mais on a envie d'en parler quand même...

PASTORIUS A MORT

Messagede djmehdi le 07 Jan 2009, 22:47

Quelqu'un frappe à la porte du paradis pour qu'on le laisse sortir.Il s'ennuie trop là haut depuis vingt ans. Il ne se passe pas grand chose chez les anges assoupis sous leurs nuages . Chez les vivants, il s'en passe encore moins mais Jaco Pastorius - car c'est de lui qu'il s'agit - s'obstine à vouloir venir jouer ici bas. Jouer de la basse bien sur mais aussi de du piano, de la batterie, chanter, arranger, mélanger des rythmes,inventer de nouvelles mélodies, travailler son son.
On dirait qu'il n'a toujours pas accepté d'être mort à trente cinq ans.
Moi non plus.
Plus je le vois en archive jouant, riant, grimaçant, s'agitant, plus il me manque.Et quand je ne le vois pas pendant deux jours, il manque tellement que je préfère le revoir quitte à ce qu'il me manque encore plus. Ah c'est compliqué de vivre avec Pastorius sans lui!
djmehdi
 
Messages: 8
Inscription: 07 Jan 2009, 21:53

Re: PASTORIUS A MORT

Messagede Hervé le 09 Jan 2009, 00:32

Hello djmehdi, et bienvenue parmi nous au sein de cette sympathique communauté en construction... :) N'hésite pas à te présenter dans la rubrique consacrée. Chapeau pour ce premier billet sur PASTORIUS. Dis nous en plus à son sujet : quels sont ses disques / morceaux / enregistrements incontournables... raconte nous son parcours, ses influences... ;)
Avatar de l’utilisateur
Hervé
Administrateur du site
 
Messages: 914
Inscription: 19 Sep 2008, 17:51
Localisation: LYON

Re: PASTORIUS A MORT

Messagede djmehdi le 16 Jan 2009, 20:03

Chers camarades
Voici quelques lignes sur la vie et la musique de Jaco .
Petit conseil : trouvez un morceau de Jaco qui vous plaît sur http://www.Deezer.com puis lisez ce truc.

Et voilà les trois albums que je conseille. ;)

1976: Jaco Pastorius
1981: Word of Mouth
1981: The Birthday Concert



Jeunesse et formation
John Francis, dit Jaco, Pastorius naît en 1951 en Pennsylvanie. Son père, musicien professionnel (batteur et chanteur) est d'origine allemande et sa mère d'origine finlandaise. Il a 7 ans quand sa famille s'installe en Floride. C'est là que Jaco passe son enfance et s'imprègne de toutes les musiques qu'il peut entendre (musique des Caraïbes, jazz, Rhythm and Blues, rock...).
Il va à l'école élémentaire à la St. Clement Catholic School, puis au lycée au Northeast High à Oakland Park. Athlète doué, il pratique de nombreux sports, dont le football américain, le basket-ball, le baseball. Il semble que son arrogance lui vaille des déboires assez tôt et c'est ainsi qu'à 13 ans, il est pris en embuscade par un joueur de football qui lui casse le poignet ce qui aura pour conséquence d'entraver durablement son aptitude à jouer de la batterie.
Il s'initie au piano, à la guitare et même au saxophone. À 15 ans, après une nouvelle opération au bras, il adopte définitivement la basse. Il utilise une basse fretless qu'il s'est bricolée à partir d'une Fender Jazz Bass 1962 dont il enlève les frettes, recouvre le manche de plusieurs couches d'un vernis epoxy et y adapte dans un premier temps des cordes à "filets plats" (pour sonner comme une contrebasse), puis des cordes à "filets ronds" (qui donneront l'originalité de sa sonorité de basse "fretless").
Il débute dans des orchestre locaux, notamment « La Olas Brass », un groupe de cuivres de neuf musiciens, spécialisé dans les reprises d'Aretha Franklin, Otis Redding, Wilson Pickett, James Brown et le Tijuana Brass : Après le départ de son bassiste David Neubauer, il le remplace et commençe son ascension irrésistible de bassiste légendaire. Il joue, un temps, sur des bateaux de croisière (il va croiser les musiciens des Wailers et découvrir le reggae en Jamaïque). Il fait une très longue tournée avec les C.C. Riders (alias Cochran's Circuit Riders), le groupe du chanteur Wayne Cochran. Pastorius considérera toujours cette tournée comme la période la plus heureuse de sa vie.

Influences
Les influences les plus importantes sont, d'après lui : James Brown, les Beatles, Miles Davis, et Igor Stravinski, qui représentent les quatre sources d'influence principales pour lui - funk, rock, jazz et classique.
D'autres influences citées par lui : Jimi Hendrix, Duke Ellington, Charlie Parker, Paul Hindemith, Frank Sinatra, Tony Bennett, The Band, Santana, Frank Zappa, Bob Marley, Rocco Prestia, Ray Charles, Charles Mingus, John Coltrane, Otis Redding, Cannonball Adderley, Jerry Jemmott, James Jamerson et Lucas Cottle (un bassiste néo-zélandais inconnu qui jouait souvent avec lui).

Le succès
Avec Ira Sullivan, Paul Bley et Pat Metheny
Au début des années 1970, installé à Miami, Pastorius joue dans l'orchestre du multi-instrumentiste Ira Sullivan et donne des cours à l'Université. Là, il rencontre le jeune Pat Metheny qui lui présente le pianiste Paul Bley. En 1974, le groupe de Bley, composé de Metheny, Pastorius et du batteur Bruce Ditmas, enregistre un album (qui, « business oblige », sera réédité ultérieurement sous le titre «Jaco», le bassiste étant entre temps devenu une « vedette »). En 1975, Pastorius joue aux côtés du batteur Bob Moses sur le premier disque de Pat Metheny Bright size life qui est en fait à l'origine la demo de Metheny pour chercher des concerts... ECM distribuera ce disque comme un album produit par la maison.

En solo
En 1975, il enregistre pour le label Epic son premier album comme leader, intitulé Jaco Pastorius. C'est cet album qui lui apporte la célébrité. Il est vrai que ce disque est foisonnant et donne un bon aperçu de la virtuosité et du large spectre musical de Pastorius (jazz, rhythm and blues, rock, musique des Caraïbes). Cet album contient, entre autres morceaux d'anthologie, une reprise du standard bebop « Donna Lee » de Charlie Parker en duo avec le percussionniste Don Alias, un morceau en solo « Portrait of Tracy » (où Pastorius utilise - largement au delà de ce qui était alors entendu - la technique du jeu mélodique et en accords en harmoniques et démontre que la basse peut être abordée comme un instrument polyphonique), un thème soul « Come on, come over » avec les chanteurs Sam and Dave, des titres jazz fusion ou latin jazz avec Herbie Hancock et Hubert Laws, etc.
Cet album sort en 1976, année de sortie de l'album Black Market de Weather Report dans lequel il joue deux morceaux.
La même année, il enregistre, pour la première fois avec la chanteuse Joni Mitchell, l'album « Hejira » qui le fera connaître du monde de la "West Coast" de la pop music.

Weather Report : la période de gloire
C'est donc en 1976 qu'il rejoint Weather Report, le groupe de jazz rock fondé par Joe Zawinul et Wayne Shorter dans lequel Pastorius restera jusqu'en 1982. Avec l'arrivée de Pastorius, et grâce au charisme de ce dernier, Weather Report connaît un succès planétaire dépassant largement le petit cercle des amateurs de jazz. Zawinul et Shorter ne s'y trompent pas et Pastorius est co-producteur dès le deuxième album. On peut entendre Pastorius sur les albums Black Market (1976), Heavy Weather - qui contient « Birdland » et « Teen Town » - (1977), Mr Gone (1978), 8:30 (1979), Night Passage (1980) et Weather Report (1982). Joe Zawinul surnomma Jaco "the catalyst" en raison de sa capacité à catalyser l'attention du public.
Pour quantifier l'importance de Jaco dans l'univers du Jazz Rock, citons par exemple la simple phrase publiée quelques années plus tard lors d'un tour d'horizon historique par le magazine "Le Monde de la musique", "fin 82, Pastorius et Erskine quittent Weather Report, mort du Jazz Rock"...
Entre 1977 et 1979, Pastorius est par ailleurs très actif. Il enregistre comme accompagnateur de la chanteuse Joni Mitchell avec le guitariste Pat Metheny et le percussionniste Don Alias « Don Juan's Reckless Daughter » (1977), « Shadows and lights » et « Mingus » (1979) . On peut l'entendre aussi aux côtés du tromboniste Albert Mangelsdorff, d'Airto Moreira, de Flora Purim, d'Herbie Hancock, de Michel Colombier, et même sur le morceau « Une simple mélodie » de Michel Polnareff.
C'est à cette époque que Jaco Pastorius commence à avoir des comportements de plus en plus étranges. Il souffre en effet de troubles bipolaires (psychose maniaco depressive) où s'alternent phases d'euphorie et phases de dépression. Par ailleurs, il consomme beaucoup de drogue et d'alcool. Ceci aboutit à des prestations catastrophiques (le concert à La Havane avec John McLaughlin et Tony Williams, en 1979, est resté l'un des pires souvenirs du guitariste britannique), des dates annulées, des altercations avec des musiciens et des dirigeants de maisons de disques,...

Word of mouth
En 1981, Jaco enregistre pour le label Warner Music Group avec un big band monté pour l'occasion, le Word of mouth, un album éponyme. On trouve dans cet orchestre des musiciens de premier plan comme Don Alias, Peter Erskine, Herbie Hancock, Othello Molineaux, les frères Randy Brecker et Michael Brecker, Howard Johnson, Hubert Laws, Wayne Shorter, Toots Thielemans, Joe Zawinul ... Ce sont sensiblement les même musiciens qui jouent sur l'album Birthday concert enregistré en public pour les 30 ans du bassiste. Le jeu de Pastorius en complément des sections de cuivres et de percussions, est à son apogée à cette époque.
En 1982, il enregistre un dernier album, éponyme, avec Weather Report. Pastorius fait une tournée avec le Word of Mouth remonté pour l'occasion. L'orchestre se produit entre autres au Japon (où est enregistré le double album live Twins, dont sera tiré l'album Invitation). Si de nombreux concerts sont merveilleux - comme l'atteste l'écoute des disques - , cette tournée est pour le moins chaotique. Certains concerts sont catastrophiques et les anecdotes sur le comportement aberrant du bassiste commencent à remplir la rubrique scandales des journaux. De plus, Pastorius est en crise avec sa maison de disque (CBS Sony Music) et doit dissoudre l'orchestre (l'un des plus onéreux de l'époque).
Jaco Pastorius enregistre ce qui sera publié après sa mort comme l'album Holiday for pans. Cet album, assez étrange, contient essentiellement des maquettes consacrées à l'utilisation des steel drums et met en avant Othello Molineaux, spécialiste de l'instrument. À l'époque, le producteur de la maison de disques refuse de sortir l'album, dont la réalisation a pourtant été coûteuse, considérant la musique enregistrée comme trop hermétique et pensant qu'un tel produit n'aurait aucun avenir commercial. Jaco en restera très frustré. L'album sortira donc dans les années 1990, mais les bandes originales, qui avaient été laissées un peu à l'abandon, se sont retrouvées dans les mains de clones de Jaco, copiant son son et son style[réf. nécessaire].

Le déclin
Folie
Pastorius se retrouve donc sans maison de disque et sans orchestre. Ses problèmes psychiatriques sont de plus en plus néfastes à sa carrière. Il enchaîne les accidents (comme la chute d'un balcon en Italie) et les scandales (apparitions sur scène nu, couvert de boue, ivre mort...). Les anecdotes sur ses « excentricités » abondent, parfois amusantes (convoqué en urgence pour une répétition au milieu de la nuit, Brian Melvin trouve le bassiste en train de jouer avec un canard en plastique dans son bain), mais le plus souvent tragiques (lors d'une tournée en Allemagne avec Biréli Lagrène, il saute du bus et est retrouvé le lendemain par la police locale dormant dans la neige vêtu d'un seul t-shirt). Il suit un temps un traitement au Lithium qui le rend apathique et l'empêche selon lui de jouer. Mais dès qu'il cesse ce traitement, il redevient incontrôlable.

Dernières participations
À partir de 1984, son comportement lui ferme les portes d'une bonne partie de la scène musicale. On peut cependant l'entendre auprès de Mike Stern, Hiram Bullock, Brian Melvin, Biréli Lagrène, etc. Ses concerts et ses disques de l'époque ressemblent malheureusement souvent à des « jam sessions » informelles et bruyantes. Ils ne sont souvent, même si on y trouve parfois de bonnes surprises, qu'un pâle reflet de son génie. Il participe cependant en 1985 à la réalisation d'une excellente vidéo pédagogique Modern Electric Bass.

Sans domicile fixe
En 1986, il est devenu sans domicile fixe, dormant à la belle étoile et passant la plupart de son temps à traîner avec des clochards sur un terrain de basket. En juillet, il est interné à l'hôpital psychiatrique Bellevue (New York). En décembre, il retourne en Floride, habite un temps chez son père avant de reprendre une vie de semi-clochard. Il est régulièrement arrêté par la police, et « interdit de séjour » dans de nombreux clubs de jazz. De même, il est fréquemment éjecté manu militari de concerts d'autres musiciens durant lesquels il essaie de monter sur scène sans y être invité (concert de Carlos Santana à Fort Lauderdale, par exemple).

Mort
Un soir de septembre 1987, il est violemment battu par Luc Havan, responsable du Midnight Bottom Club une discothèque de Wilton Manors, Fort Lauderdale. On retrouve Pastorius gisant, un oeil et un bras en très mauvais état, le crâne fracturé et atteint d'une pneumonie. Il est conduit au Broward General Medical Center où il meurt 10 jours plus tard en n'ayant jamais repris connaissance. La légende dit que son cœur s'est arrêté 3 heures après que l'on eut débranché son assistance respiratoire, alors que son électro-encéphalogramme était plat. Luc Havan, alors âgé de 25 ans, d'abord inculpé pour meurtre au second degré a finalement été condamné à 21 mois de prison ferme et cinq ans de mise à l'épreuve pour violence après avoir plaidé coupable et passé un accord avec la justice2. Il est libéré après quatre mois et s'installe à Palm Beach County ou il exerce la profession d'agent immobilier.3

Style
L'influence majeure de la basse électrique moderne [modifier]
Jaco Pastorius est un musicien clé dans l'histoire de la guitare basse. À l'instar de Jimi Hendrix pour la guitare ou de Charlie Parker pour le saxophone, Pastorius a révolutionné l'approche de son instrument. Par sa virtuosité, son inventivité, son sens du groove, son exploration de toutes les ressources de l'instrument (rythmiques, mélodiques, harmoniques, etc., mais aussi des spécificités des instruments « amplifiés »: larsen, utilisation de pédales d'effets, il a inspiré des milliers de bassistes. Il y a un « son Pastorius » qu'on retrouve encore aujourd'hui chez de nombreux musiciens.
Plus largement, Jaco Pastorius a apporté au jazz un vent de folie (il n'est pas innocent qu'une de ses compositions soit titrée « Punk jazz ») jusqu'alors étranger à ce style de musique. Il fait une magnifique prestation sur "black market" lors d'un concert à la Stadthalle à Offenbach (Allemagne).
Pastorius était aussi un compositeur remarquable. On lui doit des titres qui sont devenus des standards de jazz : " The Chicken ", « Continuum », « Portrait of Tracy », « Three views of a secret », « Teen town », « Liberty city », « Reza », « Used to be a cha cha », « River people », « Opus pocus », etc.

Instruments et technique
Pastorius était surtout connu pour son utilisation de deux basses Fender Jazz Bass du début des années 1960. Il y en possédait une avec frettes, l'autre sans : le modèle fretless avait été élaboré par ses soins.
Il fut l'un des premiers bassistes à utiliser les contrôles d'equalizer pour remonter la puissance des fréquences moyennes, accentuant ainsi le rendu déjà très "rond" de sa Fender fretless. Ses amplis de prédilection étaient des Acoustic 360 (tête + baffle de 18") et parfois des baffles Hartke, car il appréciait le son des cônes en aluminiums. Il utilisait aussi l'effet Delay MXR (qu'on peut entendre sur son solo avec Weather Report, "Slang", où il met en boucle un petit riff avant de jouer un solo par-dessus). Cet effet lui permettait de créer également un son très particulier, doublant les notes quand il réglait le delay au minimum. Il utilisa plus tard une pédale Chorus et un Octaver (notamment dans les sessions avec Biréli Lagrène, en 1986). C'était également un maître sans précédent de l'utilisation des harmoniques naturelles et artificielles (particulièrement dans Portrait of Tracy), ce qui lui permettait d'obtenir des effets sonores proches d'un carillon. 4.
Ses deux basses de 1962 ont été volées peu après son entrée à l'hôpital de Bellevue, en 1986. Il possédait aussi deux basses Jaydee conçues pour lui peu avant sa mort. À la fin des années 1990, une personne a prétendu les posséder en essayant de les vendre sur eBay, mais la vente fut annulée en raison des protestations des fans. Sa basse fretless fut cassée puis réparée par son luthier Kevin Kaufman fin 85 (une rumeur dit qu'elle fut écrasée par un taxi a New York). Les 7 morceaux furent ré-assemblés. La basse fut ainsi remise totalement à neuf ainsi avec sa finition "sunburst" trois tons. Elle a été récemment apercue dans l'appartement de Will Lee à New York.Victor Wooten,Will Leeet Steve Bailey l'ont authentifié comme étant celle de Jaco Pastorius, bien évidemment après sa rénovation.
Peter Erskine, ancien batteur de Weather Report et sideman émérite avec Don Alias (percussionniste) de Jaco rapporte sur les commentaires de l'album "30th anniversary" qu'il travaillait énormément son jeu scénique (cf. son morceau "Slang", où il jouait son dernier accord en sautant à pieds joints sur sa basse notamment en saupoudrant la scène de talc pour lui permettre de pivoter plus vite sur ses pieds (ce qui énervait passablement Joe Zawinul à la longue). Cette épisode démontre que Jaco, non content de soigner sa virtuosité et de composer/arranger parfaitement, tenait à un jeu scénique unique pour caractériser son génie musical, à l'instar d'un Jimi Hendrix qu'il allait jusqu'à singer en jouant avec ses dents lors de ses incroyables solos de basse qui ponctuaient les concerts de Weather Report.

Discographie

Solo / bandleader
1976: Jaco Pastorius
1981: Word of Mouth
1981: The Birthday Concert
1982: Twins I & II
1983: Invitation (compilation du précédent)
1982: Holiday for Pans
1984: Blackbird
1986: Heavy'n Jazz
1986: Stuttgart Aria

Weather Report
Black Market (1976) - [dans Cannon Ball et Barbary Coast]
Heavy Weather (1977)
Mr. Gone (1978)
8:30 (1979)
Night Passage (1980)
Weather Report (1982)
The Jaco Years
Live and Unreleased

Autres Projets
Joni Mitchell - Hejira (album); Don Juan's Reckless Daughter; Mingus (album); Shadows and Light (Live)
Paul Bley, Pat Metheny, Bruce Ditmas - Jaco
Pat Metheny - Bright Size Life
Michel Colombier - Michel Colombier
Albert Mangelsdorff - Trilogue-Live!
Flora Purim - Everyday Everynight
Ian Hunter - All American Alien Boy
Al Di Meola - Land Of The Midnight Sun (Suite-Golden Dawn)
Herbie Hancock - Sunlight (Good Question) - Mr Hands (4 AM)
Michel Polnareff - Une simple mélodie

Bill Milkowski, la Vie extraordinaire et tragique de Jaco Pastorius : le plus grand bassiste du monde. In folio, 2003. (traduction par Pascal Nuoffer de : Jaco : the extraordinary life of Jaco Pastorius).
djmehdi
 
Messages: 8
Inscription: 07 Jan 2009, 21:53

Re: PASTORIUS A MORT

Messagede Hervé le 17 Jan 2009, 13:08

Vinzou :!: ;)
Ben là, je suis content d'être moins bête aujourd'hui !
Merci pour cette bio Ca me donne envie de réécouter mes albums tout ça...
JP, un commentaire du jazzman que tu est ?
(Si le guignolo veut bien descendre de son helicoptère, il est le bienvenu itou !)

Image
Avatar de l’utilisateur
Hervé
Administrateur du site
 
Messages: 914
Inscription: 19 Sep 2008, 17:51
Localisation: LYON


Retourner vers Pil'Poil : Vieux machins

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités

cron